La géothermie en Islande

Le 20 juin 2007 par Philippe


La géothermie consiste en l’étude des phénomènes thermiques du globe. Le fruit de ces recherches est employé en Islande plus que partout ailleurs dans le monde pour le bien être de ses habitants.

D’une part grâce à ses 800 sources chaudes réparties dans tout le pays dont certaines sont captées de manière à alimenter en eau chaude les chauffage des maisons, les piscines, les serres où l’on cultive les légumes et les fruits, et même à dégeler les trottoirs.

 D’autre part, dans les zones de très hautes températures comme celle que vous voyez sur le film ci joint, les Islandais ont construit des usines permettant de transformer cette chaleur en électricité.

 Cette façon de produire de l’electricité est bien sûr non polluante ce qui est une volonté farouche des islandais qui ont une conscience écologique depuis bien longtemps. Ils développent d’ailleurs des projets de transports en commun grace à des piles à combustibles réalisés à partir de l’hydrogène de leurs immenses réserves d’eau.

Rando vers le volcan Hverfjall

Le 20 juin 2007 par Jean-Baptiste

moucherons
Il y avait beaucoup de moucherons !

fleur

paysage
Désertique !

faille
Une petite faille

paysage

paysage
Du haut du cratère…

Thanks ImageShack!

Impressions d’islande

Le 22 juin 2007 par Stéphanie

C’est un lieu commun de dire que l’Islande est une terre de contrastes, c’est ce que les brochures touristiques répètent à longueur de pages!

C’est pourtant l’impression qu’on a rapidement. Contraste en ce qui concerne les paysages ; on passe brutalement, violemment même d’une vallée verdoyante à un champ de laves noir et désertique où il n’y a pas âme qui vive. Contraste en ce qui concerne le climat puisque nous étions en manteaux à Husavik et en T-shirt 100 km splus loin ! Contraste entre les habitations et les fumerolles qui s’échappent du sous-sol à quelques mètres dans le jardin, rappelant que les Islandais vivent dans une zone volcanique active…

Ayant choisi de faire le tour de l’Islande, sans pouvoir “couper” par l’intérieur, nous avons couvert pas mal de km mais les enfants n’ont pas trouvé ça pénible, grâce au système de Philippe de rouler le matin très tôt, quand ils dormaient encore. La route n°1 qui fait le tour de l’île est la seule qu’un cc peut emprunter : elle est presque partout bitumée sauf quelques portions gravillonnées assez faciles et des portions empierrées plus problématiques. On s’est égaré sur 30 kms de mauvaise piste et nous étions tous très tendus en attendant de retrouver une route normale, à commencer par Philippe, cramponné à son volant.

Nous avons croisé pas mal de cc français, danois et allemands. Les Allemands sont d’ailleurs les champions toutes catégories de l’aménagement de véhicules de loisirs, que ce soit des cc 4X4, hauts sur roues, des pick-ups customisés avec une cellule amovible  (un système qui nous a emballés!), et surtout des camions aménagés, tel ce camion, quasiment blindé, sans ouverture sur les côtés et dont le haut des roues m’arrivait à l’épaule. Mais pour moi, la palme revient à un véhicule dont la cellule ressemblait à une roulotte de gitan noire très large, posée sur un chassis de camion! Une fois débarqués, ce véhicules disparaissent dans l’intérieur du pays, sur des pistes difficiles et interdites à toute voiture non 4X4.

Nous avons très facilement fait les pleins d’eau et les vidanges à l’extérieur des campings en accès libre et dans les stations-services, pratiquement toutes équipées de tuyaux-balais pour permettre le lavage des voitures : les Islandais les lavent souvent car la poussière dégagée sur les routes est corrosive pour les carosseries. L’eau étant abondante et gratuite, personne ne s’en prive (on a même vu un robinet couler en permanence pendant le service du déjeuner dans un resto!!).

Il y a des supermarchés partout, petits mais très bien fournis, proposant de produits chers mais de qualité. On a eu l’impression que les Islandais faisaient tout pour rendre leur vie pratique, facile et confortable, probablement en compensation aux pénibles conditions climatiques qu’ils endurent. Certaines fermes sont très isolées, ça doit être terrible en hiver.

Nous nous sommes régalés avec les produits laitiers, yaourts, yaourts à la crème, lait caillé, lait fermenté, fromage blanc et le “skyr”, une sorte de yaourt à boire épais. On a trouvé également de très bons pains, blanc, bis ou carrémént noir, (à tartiner de beurre pour accompagner les poissons fumés, miam), aux céréales ou aux aromates. Charcuteries et viandes sont essentiellement sous vide et il y a peu de conserves, juste quelques légumes (the green giant!) et de poissons. Beaucoup de produits surgelés. Nous avons eu un problème pour trouver des légumes et des fruits frais, très chers et pas de bonne qualité. On s’est rabattu sur les surgelés et les fruits en sirop. Autre petit souci, pas de pâté pour les sandwiches ; les enfants ajoutent “et on a mangé beaucoup de sandwiches..”

Remarqué avec surprise beaucoup d’ados qui travaillent : ce sont les vacances d’été et tous travaillent, dans des centres équestres, les supermarchés, les restaurants, sur les routes pour des travaux de voirie ou sur le parking d’embarquement du ferry. Philippe a été surpris par le fait qu’on leur donnait des responsabilités sans qu’un adulte soit là pour les encadrer ; apparemment une partie du salaire est bloquée sur un compte et leur est versée à 21 ans.

Un dernier petit mot, sur Rejkjavik qui est une métropole en pleine expansion, si l’on en croit les travaux de construction d’immeubles et de voies périphériques un peu partout.

« Page précédente