Sur le bateau vers l’Islande

Le 12 juin 2007 par Stéphanie

Le 9 juin, nous embarquons en fin de matinée sur le Norrôna, un ferry pas tres grand comparativement aux ferries pour l’Angleterre, mais qui a l’avantage de posséder une mini-piscine, des saunas et une salle de fitness. Tanguy et Alice sont tout de suite allés à la piscine, évidemment !!

Philippe, JB et moi nous sommes installés sur l’open-deck, attirés par une sono. On a cru que c’était des passagers qui avaient amené de la musique, mais nous étions sur une partie du pont fréquentée par le personnel : filles et garçons de 20 à 25 ans, torse nu (pour les garçons!), en mini-jupe ou short, pieds nus, qui fumaient et buvaient pendant leurs heures de pause. C’était un joyeux bazar, une fille vernissait ses ongles de pieds, un garçon refaisait ses dreadlocks…tout ça au milieu des passagers, un peu ébahis quand même. L’ambiance était décontractée, la musique sympa, la mer calme et le soleil très chaud.

Inutile de dire que sur le bateau les prix sont prohibitifs : une petite bouteille d’eau coûte 15 euros!!

Il y 3 restaurants : une cafétéria, un “buffet” et un restaurant gastronomique. Nous avons testé le buffet et on y a dégusté des plats DELICIEUX! Buffet froid typiquement scandinave, composé de poissons accomodés d’une dizaine de façons différentes : saumon cru mariné, poisson blanc en sauces (tomate sucrée, curry etc…), poisson fumé, séché, pané ou fit, oeufs de poisson, crevettes (un peu bizarres, les crevettes), moules des îles Feroê, énormes et délicieuses, écrevisses….. C’était excellent.

2ème épisode tragi-comique : après la panne, les puces! Philippe s’est réveillé le premier matin couvert de piqûres de puces, au point qu’il a fallu aller chercher des médicaments dans le cc. On nous a changés de cabine et offert en compensation un dîner (re-buffet, miam!) et un petit-déjeuner au même endroit. C’était une compensation appréciable, étant donne les prix.

Quelques portraits de ferry…

Il y a ceux qui boivent des packs de bière toute la journée sur le pont supérieur, des hommes plutôt forts, des débardeurs des halles à la voix tonnante, qui titubent dès qu’ils se lèvent.. Il y a les gamins qui ressemblent aux ados anglais, tête tondue, qui boivent en fin d’après-midi, qui lancent 2 ou 3 gueulantes au hasard avant de retrouver papa et maman. il y a le couple de babas, dreadlocks, qui campent dans des couvertures tissées sur le pont en plein vent et qui mangent des légumes qu’ils piochent dans un sac brun. ils sont pieds nus ou en chaussettes dans leurs sandales.

Les familles avec de petits enfants arpentent les couloirs 50 fois par jour avec poussette et les pieds nus ; parfois c’est le père qui fait le tour avec le BB tandis que la mère surveille les plus grands à l’aire de jeux.

Il y a 2 types qui jouent inlassablement aux échecs, assis à la même place depuis 2 jours. Dans la catégorie des joueurs, il y a ceux qui jouent aux cartes ou au 421, des jeunes couples absorbés.

Depuis ce matin, on croise des groupes de mamies montées à Bergen, qui rient aux éclats et jouent au bingo dans une salle réservée. Elles restent à la cafétéria, sirotant du café. Vont-elles en Islandes ou rentent-elles aux Feroê?

Quelques solitaires sur leur ordi ou qui bouquinent;Certains ont l’air de toujours être en voyage, ils ont l’apparence d’éternels voyageurs, qui traînent une dégaine délavée, des cheveux pas coiffés, un sac long sur l’épaule, des vêtements qui semblent avoir été faits pour un propriétaire décontracté, habitué à prendre les événements comme ils arrivent..Et puis dans les confortables fauteuils du lounge, il y a la très chic famille allemande, toute de blond et de beige vêtue, le père, la mère et leur adolescent, tous culminant à 1,90 m, mangeant de la soupe et buvant du thé,ou pour le père, une bière. Ils cotoient dans ce salon leurs prédécesseurs, le couple chic, sans enfant, grand, fin, distingué et plein de sous, chemise ample et large pantalon qui tombe sur les chaussures de luxe pour lui ; cheveux tirés en arrière, haut beige, pantalon noir. Copié collé.

Et puis il y a les autres, les bariolés en T-shirt éclatant, les joggings-des-pieds-à-la-tête, les jamais -sans-mon-conjoint qui ont les mêmes vêtements, les passe-partout, les moches, les beaux, les vieux, les jeunes, les Français qui font les cakes pou épater la galerie, les Belges qui discutent franc-maçonnerie à voie haute devant leur sandwich et puis il y a nous, un petit peu de tout à la fois peut-être!!

falaise

maisons

port

bateau

1er jour en Islande

Le 12 juin 2007 par Tanguy

En sortant du bateau,nous découvrîmes une fraîcheur digne de nos mois de Décembre. A peine le camping-car sorti, nous partîmes à la découverte de l’ile de Glace.Après avoir grimpé dans la montagne par une route escarpée, nous découvrîmes sur les hauteurs un véritable désert de neige.

Nous vidâmes les eaux usées car le besoin s’en faisait sérieusement sentir, au sens propre du terme, et nous nous garâmes aux début d’une randonnée vers une cascade. Après une épique traversée de la montagne, nous arrivâmes à la cascade. Mais la fonte des neiges, qui faisait gonfler le torrent, nous empêchait de pouvoir passer.

cascade

famille

montagne

Nous rentrâmes au camping-car et nous nous mires à la recherche d’une connexion WiFi, qui s’avérera par la suite introuvable. Et nous nous garâmes pour la nuit.

En route vers le Sud

Le 13 juin 2007 par Philippe

Une grosse journée de route nous attend. Nous partons du sud d’Egilstadir pour rejoindre la petite ville de Vik au sud du pays.

Nous démarrons à 6h00 dans un CC encore endormi pour franchir le premier obstacle, un col séparant la large vallée où nous étions des fjord de l’est.

La route N°1 qui fait le tour du pays est qui est la seule carrossable se perd rapidement dans une large piste gravillonnée extrêmement inconfortable au delà de 30 Km/H à cause de son aspect de tôle ondulée.

C’est ainsi que nous franchissons le col, le but étant de ne pas verser et de ne pas réveiller les enfants, on se croirait dans “le salaire de la peur”.

montagne

Après ce passage éprouvant, nous redescendons dans la vallée, réveillons les enfants et reprenons la route serpentant dans les fjords vers Jökulsàrlòn au pied du Vatnajökull, le glacier le plus grand d’Europe.

montagne aussi

Ballade au bord du lac où se jette un bras du glacier ce qui nous permet de rencontrer nos premiers icebergs.

iceberg

Puis nous reprenons la route, tout tannés par le vent Islandais qui s’est levé et qui me coupe toute envie de sortir le vélo.

La région que nous traversons par la suite est sans doute l’endroit le plus surprenant qui m’ait été donné de voir : un désert fait de sables noirs, de formes incongrues recouvertes de mousses blanchâtres et de rivières se perdant dans d’infinis méandres.

route ds la montagne

desert

rochers mousse

Nous sommes sous la chaîne des volcans qui en 1783 ont vomi leurs entrailles au point d’anéantir un quart de la population islandaise et de modifier le climat sur tout le continent européen. C’est dit on les conséquences de cette gigantesque éruption qui a déclenché les famines en France aboutissant à la révolution de 1789.

La plaine de débris s’étend sur plus de 100 Km et chaque tronçon hésite entre austérité et étrangeté, territoire lunaire où serpentent des filaments de poussières rouges, les seuls habitants du lieux sont deux brebis abandonnées là sur un lopin de steppe.

Je mets Neil Young un peu plus fort que d’habitude.
Les contreforts à l’ouest signent la fin du désert de lave; enfin dit Stéphanie; déjà pensai je.

PS: Concernant nos recherches d’habitation pour Le Spectre (cf Forum), voici notre affaire du jour: Trois pitons rocheux battus par les vents, une légende lugubre (spécialité islandaise) n’incitant pas à s’en approcher, stèle allemande à proximité bref le top.

dragon

Si vous êtes intéressé, merci de passer à l’agence signer un bon de visite, je n’ai pas trop confiance.

Je peux enfin faire un article sur l’Islande !

Le 14 juin 2007 par Jean-Baptiste

grimace

Bon aujourd’hui, pas mal de trucs : on a d’abord beaucoup roulé ce matin, et on est arrivé dans la région de Reykjavik. Après un passage dans les geysers de Geysir, et leurs volutes de vapeur soufrées, nous avons fait un passage éclair dans les magnifiques cascades de Gullfoss, bondées de touristes.

geyser

cascade

C’est donc pour ça qu’on a vite reprit la route vers notre destination de cet après-midi, Blue Lagoon, une sorte de piscine alimentée par les sources d’eau chaude. Mais avant d’y arriver, on a du passer par une route non bitumée, comme on en trouve parfois en Islande. Ajoutée à l’ambiance déjà lourde dans le camping-car, due au fait qu’on ne pouvait pas aller voir les baleines comme prévu, car tout était fermé, on avait tous hâte que ces graviers et ces trous ininterrompus se terminent pour aller se reposer à Blue Lagoon.

On y trouva une eau brulante, et à ce qu’on dit bon pour la peau, plus les hammams bien chauds… Stéphanie a trouvé que les vapeurs, tous les gens qui se meuvent lentement dans une ambiance silencieuse très éloignée des cris qu’on trouve dans une piscine normale, donnent l’impression d’être dans un épisode des 4400, ou dans un rassemblement pour attendre les extra-terrestres. Mais une fin d’après-midi très agréable, pour rattraper la bonne heure passée sur cette route détestable.

L’Islande est un pays magnifique, où l’on a trouvé des multiples décors, depuis l’Est jusqu’à la capitale, où on est maintenant. Il y a même sur les hautes montagnes un peu de neige, malgré la saison plutôt estivale. Ici, les paysages sont insolites : des immenses falaises bordant la mer aux déserts de sable noir, en passant par les collines ou les plaines où s’entassent les pierres et par dessus de la mousse verdâtre. Sans oublier les immenses glaciers dont se détachent des icebergs qui font furieusement penser à la banquise du grand Nord. Certains de ces paysages font un peu penser à Nanosaure (pour ceux qui connaissent). La route n°1, celle qui fait le tour de l’île, se confond parfois avec les graviers qui s’écoule lentement d’un montagne, et quand on se rapproche de la capitale, elle se transforme en 4 voie très fréquentée. J’aime un peu moins les villes, dont les maisons semble (à juste titre) privilégier le combat contre le froid que la beauté de leur mur. Il faut ajouter qu’il y a beaucoup de travaux dans la région de Reykjavik, où l’on trouve plein de grues, de chantier, ect… Enfin ce pays est tout de même magnifique, et je resterais bien plus de 10 jours, moi !

desert

Escale technique à Reyjkavik

Le 15 juin 2007 par Philippe

15 jours que nous sommes partis, on peut considérer pour le moment qu’il s’agit d’une période correspondant à des vacances, et de fait, si ce n’était la rédaction des articles sur le site et donc la recherche de connexion internet notre vie ressemble beaucoup à celle que nous avons en général pendant les vacances à quelques exceptions près:

Stéphanie est particulièrement cool, détendue, zen, bref ceux qui la connaissent apprécieront.

Par contre, me concernant, je dois avouer que j’ai plus de sautes d’humeurs incontrolées que je ne l’aurais imaginé (ceux qui savent parfaitement depuis longtemps que je suis un horrible soupe au lait apprécieront que je m’en rende enfin compte). Mais tout rentre rapidement dans l’ordre et nous prenons chacun peu peu nos marques dans l’espace confiné du CC.

Les enfants se prennent peu à peu au jeu des cours d’anglais quotidien, temps qui trouve de plus en plus naturellement sa place dans la journée.

Après 15 jours, il était temps de faire notre première escale technique: lavomatic et grosse connexion internet. L’auberge de jeunesse de Reykjavik s’est révélée parfaite pour le lavomatic, quant à la connexion, nous tenons à remercier Jon Skaptason qui nous a gentiment accueilli dans ses bureaux pour nous brancher.

conexion

Jon est , à l’image des Islandais que nous avons observés très accueillant et trés moderne: il vit 6 mois par an en Floride grâce au télétravail et le reste ( l’été bien sûr) à Reykjavic qui est une ville en plein boum économique grâce à l’entrée du pays dans l’espace Shengen. Le front de mer est un immense chantier où rivalisent d’originalité les tours ultra modernes, les routes s’élargissent de jour comme de « nuit ». De chaque hauteur de la ville, c’est une forêt de grues de toute part.

Pour terminer cette journée laborieuse, toute la famille est partie boire un verre dans une des rues animée du centre: le vendredi soir comme dans toutes les villes du nord, les islandais affluent vers les bars d’un air décidé, souvent une canette dans les mains histoire de ne pas perdre de temps.

Depuis quelque jours, il est interdit de fumer dans les bars et nous avons eu un avant goût de ce qui nous attend l’an prochain en France: une série d’attroupements joyeux et sonores qui ne doit pas être du goût des habitants du quartier.

Le festival viking

Le 16 juin 2007 par Jean-Baptiste

Aujourd’hui journée attendue et longtemps prévue à l’avance : celle du festival viking. Nous nous attendions à un événement important, un peu folklorique, dans un champ. C’était en fait à l’intérieur de la ville, pas trop mal, mais touristique quoi. Il y avait pas mal de stands où l’on pouvait trouver quelques babioles à des prix exorbitants.

Il y avait cependant quelques animations intéressantes, comme des combats de vikings à la Puy du Fou… et de la musique folklorique, notamment le groupe “Virelai”, dont on donne plus de précisions dans le post suivant.

Une journée finalement agréable, et en plus c’était l’anniversaire de Stéphanie… Donc joyeux anniversaire !!!

maison

Une maison du festival

Virelai

Le 16 juin 2007 par Jean-Baptiste

Nous avons rencontré au festival viking Anna Katrin, Søren et Juan qui forme le groupe Virelai, un groupe de musique folklorique très sympathique qui reprend des musiques médiévales de toute l’Europe. Nous voyageons depuis avec leur CD dans le camping-car.

Virelai

Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur site, virelai.

La ferme de Glaumbær

Le 17 juin 2007 par Alice

Aujourd’hui ,nous avons fait de la route pour visiter la ferme de Glaumbær. La particularité qu’elle a , c’est que les toits sont en terre et en herbe. Et ses murs aussi. Ce que je n’ai pas aimé , c’est que dans les premières pièces , puisqu’il n’y avait pas de fenêtres , on était dans l’obscurité. Et je n’aime pas ça. Maman , Jean-Baptiste , Tanguy et moi nous sommes allés visiter , pendant que Papa dormait dans le CC. Bref , c’était cool. (Enfin , avec Papa , ça aurait été plus cool.) Bonne journée.

Alice

Maman ajoute :
Cette ferme très particulière, comme l’a expliqué Alice date du XVIIIème siècle et a été habitée jusque dans les années 50.

Elle est composée de planches de bois jointes par de la tourbe et coiffées d’une grande épaisseur de tourbe et d’herbe. Un long couloir dessert 9 pièces dont certaines sont aveugles. Chaque pièce a son utilité et la pièce la plus vaste, tout au fond sert de chambre à coucher à toute la maisonnée, maîtres et domestiques.

mur

(un détail du mur)

Ce site a cependant été habité depuis ce que les Islandais appellent la Période de Colonisation, qui correspond à l’arrivée des Vikings norvégiens.

Les sagas racontent que la première église catholique de Glambaer a été construite pour une femme très connue, une Islandaise nommée Gudridur Porbjarnardottir. Cette femme, née aux alentours de 980 en Islande, a émigré au Groênland ; avec son deuxième mari, elle ira s’installer quelques années au Vinland, qui était le nom donné à l’Amérique du nord par les Vikings, à cause …de pieds de vigne qui y poussaient!! Son fils Snorri est d’ailleurs né sur le sol américain.

Gudridur retourne en Islande mais n’effectuera pas moins de 8 traversées vers l’Amérique et de nombreux voyages en zone arctique avec d’autres explorateurs vikings. Convertie au Christianisme, elle traversera également deux fois l’Europe à pied pour se rendre à Rome en pèlerinage.

C’est son fils Snorri qui a donc édifié l’église de Glambaer en hommage à sa mère…

Promenade à cheval

Le 18 juin 2007 par Alice

Aujourd’hui, il fait un temps superbe et nous roulons un peu jusqu’à Akureyri, dans le nord. Nous nous y arrêtons pour faire une balade à cheval. Papa et Maman m’accompagnent tandis que les garçons restent dans le cc.

Le cheval que j’ai monté s’appelait Tot’n et comme tous les chevaux islandais, n’était pas très grand mais très fort.

Nous avons remarqué que les accompagnatrices et Papa faisaient un drôle de trot : pendant le trot, ils restaient assis sans avoir besoin de faire du trot enlevé. Cela s’appele le tölt et est une allure assez confortable par rapport au trot. C’est en fait un pas très rapide qui ne doit pas tomber dans le trot mais qui, s’il est bien respecté par le cheval, peut aller très vite, plus vite que le trot.

Je n’ai pas réussi à faire ce trot, Maman oui une fois que la monitrice lui a montré comment mettre son cheval au tölt.

A 2 moments différents, nous avons traversé des petits bouts de la rivière Eyjafjardara, c’était trop cool !! Je suis sûre que demain j’aurai des courbatures (j’entends Tanguy marmoner dans son coin…en faisant des sudokus). J’ai trouvé cette journée superbe, car j’adore les chevaux.

cheval

Elle souffle !!

Le 19 juin 2007 par Stéphanie

Des baleines, enfin !

Ce matin, nous nous réveillons à Husavik, adorable petit port de pêche où nous sommes arrivés hier soir, pendant que les enfants dormaient. (oui, je sais, ce n’est pas raisonnable de laisser dormir les enfants dans leurs couchettes pendant qu’on roule, mais d’une part, il était minuit et on était en plein jour et d’autre part, il n’y avait pas un chat sur la route).

Levés tôt, nous allons retirer les billets pour le Whale watching, autrement dit, l’observation des baleines depuis un chalutier.
J’étais aux anges car il faut bien dire que je casse les pieds à tout le monde à propos de baleines depuis qu’on a quitté le Danemark…
Donc nous voilà partis sur un bateau, accompagnés d’une guide incollable et très prolixe sur les cétacés. Pas trop de monde, un superbe soleil, un peu froid quand même au point que nous revêtons des combinaisons proposées sur le bateau. Tout à fait normal quand on sait que nous sommes sur l’Océan glacial arctique.

On sort du port et on vogue vers une zone où des baleines ont été aperçues la veille ; cette zone au large d’Husavik est parcourue par le Gulf Stream, ce qui amène un surcroît de petits poissons, plancton et krill, dont se nourrissent dauphins et baleines de toutes sortes. Elles prennent du poids ici pendant les mois d’été. Certaines reviennent plusieurs saisons de suite et sont identifiées par les guides.

Rapidement nous apercevons deux baleines, un petit rorqual et une baleine à bosses dans l’allégresse générale ; nous étions ravis car nous étions très prêts des animaux et pouvions les voir très très bien…Malheureusement et malgré les efforts surhumains de Philippe et de Jean-Baptiste, il n’y aura qu’une seule photo pour illustrer cet article car bizarrement, ils ont photographié le ciel, la mer, les bonnets des gens ou les filins des bateaux…mais très peu les baleines elles-mêmes!!
Le brouillard est tombé sur le bateau pour le plus grand plaisir de Tanguy transporté dans “Pirates des Caraïbes” le temps de cette sortie. C’était effectivement impressionnant, une mer d’huile, un brouillard entrecoupé de rayons de soleil, des oiseaux de mer (notamment des macareux) tout autour de nous et à nouveau des baleines, cette fois, un rorqual bleu et encore deux baleines à bosses.

baleines

C’était vraiment un moment extraordinaire et nous sommes rentrés au port enchantés.

eglise

L’église d’Husavik au fond du fjord

Dans l’après-midi, nous avons fait le tour du lac Myvatn, ce qui veut dire “lac aux moucherons”…Nous sommes ce soir arrêtés pour le bivouac sur le site de Namafjall, où bouillonnent de la boue dans des marmites du diable et où fume une demi-douzaine de solfatares.

Lire la suite »