Olympe
Le jour du 29 janvier 2008 par Philippe
Petit séjour sur les flancs du mont Olympe où certain d’entre nous ont le secret espoir d’apercevoir un dieu ou deux.
Le site est splendide , la montagne plonge dans la mer, le temps se dégage y compris en altitude, bref tout est conjugué pour que nous passions quelques jours inoubliables.
La vue est vraiment dégagé. Malheureusement je ne peux pas vous faire le panorama de toute la cote, problème technique. Revenez quand même voir un jour, des fois que ça y serait…
Le village au pied est charmant, et, passé l’expérience des rues tortueuses en camping car afin de trouver une connexion wifi imaginaire, révèle des lieux très agréables. Les bars sont toujours aussi chics, tous rivalisent d’imagination dans la déco, et grâce à Sébastien qui me seconde dans cette tâche ardue, nous entreprenons entre homme une tournée afin de déterminer celui qui a le plus de cachet. Je précise d’ailleurs qu’une étude est en cours au niveau de toute la grèce et que nous remettrons nos conclusions à la fin du séjour : où trouve t’on le meilleur Ouzo ? Où trouve t’on le pire ? Est ce que le mélange bière ouzo est recommandé pour soigner les articulations douloureuses ?
Les pentes du mont olympe sont impressionnantes et nous nous y aventurons prudemment avec le CC, d’autant que les touristes ne se bousculent pas à cette époque ci. Nous nous arrêtons à la première plaque de neige, à quelques jets de pierre du premier refuge. Le mont est situé en plein parc national et c’est un bonheur de retrouver la nature sauvage et immaculée, les grecs ayant conservé de leur passé glorieux la déplorable fâcheuse habitude de balancer leurs amphores un peu partout le long des routes.
Une première ballade dans la neige nous mènera dans l’après midi assez haut dans la foret.
Philippe semble compter sur des photos pour appuyer sa maigre narration, donc voilà
Seb fait rire sa nièce Alice en se jetant des boules de neige sur le crane
Une des rares photos où je me trouve pas trop mal, donc voilà
Le lendemain, après une nuit très tranquille, nous repartons à l’assaut du mont JB, Seb et moi, par un sentier moins enneigé, du moins au début et finissons avec de la neige jusqu’au haut des cuisses (surtout moi, je ne sait pas pourquoi je m’enfonce plus que les autres) en haut d’un petit col où nous sommes récompensés de nos efforts par une vue magnifique. L’impression d’isolement (nous n’avons croisés personne) et la beauté du paysage rendent le moment magique. Mais les dieux ne se manifestent pas.
Il est déjà temps de retourner vers la civilisation et les monastères des météores.
Un village vu d’en haut