Le nord, Skagen

Le jour du 26 juin 2007 par Stéphanie

Nous montons vers Skagen, à l’extrème pointe nord du Danemark. C’est une station balnéaire très courue depuis la fin du 19ème siècle, lancée par Andersen qui y résida souvent et par une communauté de peintres attirée par une lumière particulière. Pendant que Philippe faisait travailler les enfants, je suis allée visiter le musée consacré à ces peintres, dont certains étaient des femmes et qui ont partagé une même passion pour leur travail et l’amitié.

tableau

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Je serais à 100% de parti pris pour décrire les œuvres qu’on peut admirer ici car cela faisait des années que j’attendais de les voir autrement qu’en reproduction… Certaines toiles sont à tomber et je ne peux que conseiller d’aller faire un tour sur internet, en tapant « peintre de Skagen » ou encore Kroyer, Anna Ancher et Krogh, mes préférés… On peut également lire le délicieux livre de Philippe Delerm, « Sundborn ou les jours de lumière » qui décrit le quotidien de ces artistes.

maisons

skagen

Nous faisons ensuite « la » ballade pour laquelle viennent des centaines de touristes chaque été, à savoir le cap de sable où se rencontrent la mer baltique et la mer du Nord. C’est un endroit de remous et de mascarets violents, facilement visibles depuis la langue de sable qui change de place selon les années, au gré des vents et des courants. Au large des super-tankers attendent leur tour pour avancer dans ce coin de mer où ils sont nombreux à passer.

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enfants

Philippe et moi pensons à un autre bouquin, anglais celui-là où quelques pages se passent à cet endroit précis : « Bienvenue au club » de Jonathan Coe, qui nous fait hurler de rire grâce à un humour typiquement britannique…

Pour rester dans les livres, voici 2 auteurs danois : Jorn Riel qui égratigne la bonne société de Copenhague dans « Les enfants de la dernière chance » et nous fait rire avec les aventures rocambolesques d’une bandes de paumés au Groënland dans une série de livres, dont « La Vierge froide et autres racontars », et également Peter Hoeg, avec un superbe livre (on aime ou on déteste) « Smila et l’amour de la neige ». Merci Moïra de me les avoir fait connaître !

C’était notre pâââge culturelle….

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