Un peu de vie quotidienne…

Le jour du 1 août 2007 par Stéphanie

Voilà plusieurs jours qu’il pleut ou qu’il fait toujours humide. On est très à l’ouest et le plus souvent en altitude. On se croirait parfois à Cauterets, par une journée de printemps pluvieuse!
Nous sommes donc confrontés à plusieurs problèmes liés à ces conditions météo que nous allons souvent retrouver pendant le voyage : faire sécher les vêtements, stocker les chaussures trempées, éliminer la condensation qui se forme malgré nos efforts pour aérer systématiquement dès le réveil. Pas facile. Il nous faudrait une buanderie!! Impossible d’ajouter des vêtements mouillés sur le porte-serviettes de la salle de bain : ça ne sèche pas et en plus ça humidifie les serviettes. On a donc accroché une “ligne de séchage” en diagonale dans le cc, à quelques cm du plafond. On y pend ce qui est humide mais pas mouillé. Ce qui est mouillé, comme les K-ways, reste dans la cabine, accroché à la tringle. Les chaussures restent elles aussi là. De toute façon, nous rentrons toujours dans le cc par les portières de la cabine, y enlevons les chaussures et les manteaux ou K-ways pour passer ensuite sec et en chaussettes dans la cellule (le cc proprement dit) où il y a une moquette.
Quand on sera en hiver, on aura moins de souci car on mettra le chauffage dans le cc, ce qui sèchera rapidement les vêtements.

Il pleut depuis cinq jours maintenant mais le moral est bon, je dirais même qu’il règne une douce euphorie… Philippe a ressorti le très spitrituel jeu “qu’en pense Monsieur Chatouille ” auquel il joue habituellement avec ses neveux et nièces, à la grande joie de ses fils et fille!!
Tanguy et lui ont inventé un jeu dont les règles complexes épateraient un joueur d’échecs : ils se lancent des paquets de Kleenex à la figure.

Nous chantons des chansons à texte, comme par exemple l’Ami Ricoré ou le générique de Magguy, (mais si, Rosy Varte et Jean-Marc Thibault…). Nous, c’est bien sûr Philippe et moi.

Et on entend ce genre de dialogue :

Début du disque,
le père, 41 ans, plein d’espoir : “Alors, JB, comment tu trouves, Pink Floyd ?”
le fils, 15 ans, sèchement : “Fatiguant”…

Mais parfois, à la fin du disque,
le père, toujours 41 ans, plein d’espoir : “Alors JB, comment tu trouves, Pink Floyd ?”
le fils, 15 ans, magnanime : “Ouais, pas mal…”

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