En route pour les Tatras

Le jour du 30 novembre 2007 par Philippe

(Du 28 au 30 Novembre)

imgp2480-175031.JPGNous quittons Bratislava dans la soirée, à regret car l’ambiance nous a tous séduits, mais les impératifs matériels qui nous permettent de mener ce voyage dans le luxe et le confort nous poussent à sortir de la ville. Je n’en dirai pas plus sur le sujet mais sachez tout de même que nous sommes à présent de vieux routiers munis d’une solide expérience de la recherche de points d’eau (mot que nous savons dire dans une dizaine de langues différentes), négociant âprement le moindre seau avec les dames pipi les plus revêches. En réalité, même si le remplissage de la citerne se fait plus difficilement pour des raisons pratiques, le contact avec la population est toujours un enchantement. En Slovaquie, il devient difficile de communiquer surtout avec les gens ayant notre age et plus qui ont bien entendu appris le russe à l’école. Le langage des signes prend donc le dessus. Nous apprenons à expliquer la raison de notre présence à cette période où les touristes se font très rares. Les personnes que nous rencontrons sont toujours enthousiasmes et le manifestent bruyamment, à la Slave.

La plaine à l’est de Bratislava est morne (nous couchons dans une rue d’une petite ville dortoir) et peuplée d’usines et de centrales nucléaires, dont la centrale de Bohunice qui doit être démantelée en 2008 à la demande expresse de l’Union Européenne pour des raisons de sécurité, mais qui pour le moment semble fonctionner à plein régime. Cela va coûter 300 millions d’euros à la Slovaquie de la démanteler et elle va perdre ¼ de sa capacité en énergie. Ce qui tendrait à prouver que dans certains cas, l’UE a un vrai pouvoir et une vrai utilité et que par ailleurs les anciens pays du blocs soviétiques n’adhèrent pas pour être des assistés, mais que leurs motivations sont plus profondes.

Nous nous dirigeons vers les Tatras, partie occidentale de la chaîne des Carpates, et fierté nationale de la Slovaquie. Après une halte dans un petit camping que les propriétaire ne rouvrent qu’à notre seul usage ce qui nous permet de recharger la batterie et d’imprimer les cours des enfants, nous attaquons la montagne après Banka Bistrica. La neige, qui nous avait abandonnée dès les faubourg de Bratislava, refait son apparition avec abondance cette fois. La route ne tarde pas à en être encombrée mais la circulation, dense, permet de garder deux traces sèches. Toutefois, avec nos 3,5 tonnes ( et plus), nous n’en menont pas large. La station en haut du col ne peut nous accueillir faute de parking déneigé, nous devons nous rabattre sur un petit hameau dans la vallée où nous passons la nuit la plus bruyante de notre périple car le manque d’endroit accessible nous oblige à camper le long de la route.

Le lendemain,vendredi, étant la journée la plus studieuse de la semaine, nous décidons le soir d’aller nous relaxer à l’aquapark Tatralandia de Liptovsky Mikulàs. L’infrastructure est l’une des plus complètes de celles que l’on a vu depuis notre départ avec pas moins de 6 bassins d’eau soufrée (dont quatre à l’extérieur avec bassins de nage, détente et jeux pour les enfants), accessibles à cette époque de l’année ainsi que deux piscines classiques, toboggans saunas etc.. A noter que le centre s’équipe d’hôtellerie et restaurants qui sont en construction et qui font ressembler le site à une station lunaire, neige en plus. Une sensation nouvelle: le dos crawlé sous chute de neige, curieux mais très agréable…. quand l’eau est à 38° Pour la même expérience à température ambiante, demander à la famille Sachot, Tampere, Finlande.

Quelques photos :

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L’emblème de Banca Stiavnica, les salamandres…

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Petit aperçu de ce qui nous arrive certains matins…

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Une petite vue de la région, du château qui surplombait l’endroit où nous dormions

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Petite ville typique des années soviétiques

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