Entre Vienne et Bratislava

Le jour du 26 novembre 2007 par Philippe

imgp2283-17502.JPGNous commençons à avoir nos habitudes quant à notre approche des villes. En entrant dans le centre de Vienne, il apparaît rapidement qu’il sera impossible de tenter notre coup favori : dormir au pied de l’ambassade de France. Celle-ci est située dans la Innere Stadt qui est pratiquement entièrement piétonnière. Toutefois, nous nous réfugions sur le parking du Kursalon, restaurant huppé où se pressent locaux et touristes japonais décidément omniprésents.

Le Kursalon est situé du Stadtparc peuplé de statues de musiciens et de bancs innombrables qui laissent imaginer qu’aux beaux jours la multitude se presse pour se reposer à l’ombre des tilleuls centenaires.

Le quartier est très beau et s’éclaire peu à peu pendant que nous déambulons parmi les vitrines chics jusqu’à l’église Saint Rupert, plus ancienne église de Vienne, datant de 740.

Puis nous reprenons la Judergasse qui nous ramène vers le secteur le plus agité de la ville avec ses rues piétonnes pleines de magasins de marque que nous retrouvons de ville en ville. Le palais Hofburg ouvre grand ses portes et nous permet d’accéder à ses jardins où s’éclairent au loin les bâtiments publics de la ville.

Au pied de la mairie, nous déambulons parmi les allées d’un immense marché de Noël, puis nous reprenons notre route pour rentrer au CC. Comme nous ne sommes pas sûr d’avoir l’autorisation de coucher sur le parking, nous nous faufilons à l’intérieur et fermons tous les volets avant d’allumer la lumière en chuchotant comme des passagers clandestins de notre propre cargo.

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Le lendemain, après une grasse matinée bien agréable, nous allons visiter le Léopold Muséum, immense bloc à l’architecture contemporaine coincé derrière les palais des Habsbourg et dévolu aux œuvres d’Egon Schiele et des peintres modernes autrichiens, dont quelques trop rares peintures de Klimt.


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Nous nous enfonçons dans le quartier de l’université. Stéphanie a repéré un café dans son guide et nous nous y engouffrons. L’ambiance y est chaleureuse, avec des affiches originales sur des murs sombres et enfumés. A quelques tables de nous, un groupe d’étudiants fête le mariage de deux d’entre eux. On se croirait dans un certain café de la butte aux cailles à Paris, un certain jour de Février 91.

A la recherche d’une connexion, nous( les garçons) les ( les filles) abandonnons aux portes de ce qui est, il faut bien le dire, le point d’orgue de ce voyage, j’ai nommé les appartements de Sissi.

Je cède donc ma plume à la spécialiste de la famille, Alice.

Pendant que les garçons cherchaient une connexion internet, Maman et moi partons vers le musée Sissi mais avant de rentrer dans le musée, nous faisons une escale au café impérial. Deux chocolats et deux gâteaux plus tard, nous partons acheter les tickets. Mais à peine avoir franchi l’entrée du musée, Maman s’écrie : « Oh zut, j’ai oublié le sac du magasin de musique, tu peux aller le chercher dans le café ? »

Bien sûr j’y vais. Près de notre table, rien. Par contre dans la poubelle, un sac avec une partition imprimée. Je montre du doigt la poubelle à une serveuse et essaye de lui faire comprendre que le sac est le mien. Elle me le donne : ouf !!!

Je rejoins Maman et nous partons voir l’argenterie. Rien d’intéressant, je trouve, mais qu’est ce qu’elle pouvait avoir de belles assiettes, Elisabeth d’Autriche !

Puis nous allons voir Le musée Sissi, avec toute l’histoire de l’impératrice. Sissi était née le jour de Noel. Mariée à son cousin François Joseph, elle ne s’habitue pas au faste de la cour. Elle faisait beaucoup de sport( 8 heure de marche chaque jour), et tenait à être très mince( 1m70 pour 45 Kg).

Le 9 septembre 1898 Sissi fut assassinée par u anarchiste italien. Puis avec Maman, nous visitons les appartements impériaux. Magnifiques…Nous avons adoré ! Maman nous acheté une grande biographie d’Elisabeth que je suis en train de lire.

Le reste de la journée est dévolue à Internet, dans un des cafés branchés de la capitale où chacun vient avec son portable se brancher sur le monde.

Le lendemain, Stéphanie nous laisse au CC pour visiter les musées d’art du Belvédère et se promener dans les jardins par un temps glacial.

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Après une étape pour apercevoir le château de Schonbrunn, nous quittons cette ville magnifique (Stéphanie insiste pour dire qu’elle a personnellement adoré) pour nous diriger vers la frontière slovaque toute proche.

Le douanier nous laisse entrer d’un air désabusé, nous avons tout de même le sentiment de reprendre l’aventure car, il faut l’avouer, l’Autriche et la Bavière, contrées splendides n’en sont pas moins très proches de la France, et on se croirait souvent chez nous.

Depuis une dizaine de kilomètres, les tours aux allures soviétiques de Bratislava se dressent comme pour nous saluer. Une tempête de neige se jette sur nous. Nous reconnaissons les circonstances où il ne faut pas faire les malins et après avoir erré quelques temps dans les embouteillages du centre, nous trouvons un parking qui nous accueille pour la nuit.

Le centre historique, tout proche, est minuscule, peuplé d’ambassades ce qui lui donne une allure qui nous rappelle Vilnius et Tallin. Sur la place principale nous trouvons un petit marché de Noël extrêmement chaleureux avec musique et odeurs de cuisine locale.

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