En route vers le Sud

Le jour du 13 juin 2007 par Philippe

Une grosse journée de route nous attend. Nous partons du sud d’Egilstadir pour rejoindre la petite ville de Vik au sud du pays.

Nous démarrons à 6h00 dans un CC encore endormi pour franchir le premier obstacle, un col séparant la large vallée où nous étions des fjord de l’est.

La route N°1 qui fait le tour du pays est qui est la seule carrossable se perd rapidement dans une large piste gravillonnée extrêmement inconfortable au delà de 30 Km/H à cause de son aspect de tôle ondulée.

C’est ainsi que nous franchissons le col, le but étant de ne pas verser et de ne pas réveiller les enfants, on se croirait dans “le salaire de la peur”.

montagne

Après ce passage éprouvant, nous redescendons dans la vallée, réveillons les enfants et reprenons la route serpentant dans les fjords vers Jökulsàrlòn au pied du Vatnajökull, le glacier le plus grand d’Europe.

montagne aussi

Ballade au bord du lac où se jette un bras du glacier ce qui nous permet de rencontrer nos premiers icebergs.

iceberg

Puis nous reprenons la route, tout tannés par le vent Islandais qui s’est levé et qui me coupe toute envie de sortir le vélo.

La région que nous traversons par la suite est sans doute l’endroit le plus surprenant qui m’ait été donné de voir : un désert fait de sables noirs, de formes incongrues recouvertes de mousses blanchâtres et de rivières se perdant dans d’infinis méandres.

route ds la montagne

desert

rochers mousse

Nous sommes sous la chaîne des volcans qui en 1783 ont vomi leurs entrailles au point d’anéantir un quart de la population islandaise et de modifier le climat sur tout le continent européen. C’est dit on les conséquences de cette gigantesque éruption qui a déclenché les famines en France aboutissant à la révolution de 1789.

La plaine de débris s’étend sur plus de 100 Km et chaque tronçon hésite entre austérité et étrangeté, territoire lunaire où serpentent des filaments de poussières rouges, les seuls habitants du lieux sont deux brebis abandonnées là sur un lopin de steppe.

Je mets Neil Young un peu plus fort que d’habitude.
Les contreforts à l’ouest signent la fin du désert de lave; enfin dit Stéphanie; déjà pensai je.

PS: Concernant nos recherches d’habitation pour Le Spectre (cf Forum), voici notre affaire du jour: Trois pitons rocheux battus par les vents, une légende lugubre (spécialité islandaise) n’incitant pas à s’en approcher, stèle allemande à proximité bref le top.

dragon

Si vous êtes intéressé, merci de passer à l’agence signer un bon de visite, je n’ai pas trop confiance.

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