Dernier jour en Slovaquie

Le jour du 7 décembre 2007 par Philippe

imgp3037-93411.JPGimgp3039-93413.JPGA partir de Kosice, nous repartons vers l’ouest en direction du plateau du Karst Slovaque, plateau à cheval sur la Slovaquie et sur la Hongrie toute proche. A Rosnava, j’ai repéré une association qui propose de visiter une des fameuses grottes du plateau et prêtent l’équipement complet de spéléologue. Les enfants sont ravis et nous partons tous les quatre à la découverte de la Slovaquie souterraine.

imgp3038-93412.JPGLe parcours est assez sportif et nous comprenons vite l’intérêt des tenues car certains passages sont assez étroit. Il faut ramper, se hisser puis suivre un long pont de singe (composé simplement de deux filins en acier) et emprunter de grandes échelles qui longent le torrent. Nous n’avons pas de photo de l’endroit car nous étions trop boueux pour sortir l’appareil sans risquer de le bousiller. La balade valait le détour car nous finissons par aboutir à une sale magnifique où s’est formé une énorme colonne de plus de vingt mètres de haut.

Nous retrouvons Stéphanie après deux heures d’efforts et reprenons la route en direction de la Hongrie.

La Slovaquie nous aura laissé à tous un souvenir enchanteur et j’espère que notre enthousiasme s’est lu dans ces quelques lignes. Les paysages sont magnifiques, les slovaques ont bien raison d’être fiers de leurs Tatras. Ce sont des gens particulièrement accueillants et malgré la barrière de la langue, car l’anglais et même l’allemand sont peu répandus, nous avons toujours eu plaisir à communiquer. Mention spéciale au monsieur que nous avons pris en stop à Banka Stiavnica et qui, probablement enthousiasmé par notre voyage, (je dis probablement car nous ne sommes pas du tout sur de nous être compris) s’est lancé dans un incroyable monologue ponctué de clins d’œil et en quelques minutes nous a redonné la pêche dans une journée qui avait été plutôt morne.

Bien sûr, nous gardons en mémoire les premiers villages roms et leur abominable misère. Nous les retrouverons sans doute au cours de notre périple. J’en profite pour glisser la maxime qu’une étudiante de Kosice nous a donné et que je laisserai traduire aux courageux sur le forum : « Kto chce zmenit’svet, musi najprv zmenit’sam seba.

Commentez l'articleRetour