Turkish delight

Le jour du 19 janvier 2008 par Stéphanie

Enfin, nous voici à Istanbul, après 2 heures de route entre notre camping et le centre….Ne sachant où dormir, nous gagnons le centre historique, Sultanahmet par des petites rues escarpées qui donnent tout de suite le ton , à Istanbul, ça grimpe et ça descend !
Au détour d’une rue nous apparaît tout à coup la splendide Mosquée Bleue illuminée, vision qui nous laisse béats d’admiration. Nous trouvons un otopark à quelques dizaines de mètres de là, dans une sorte d’impasse et nous nous installons pour 4 jours, juste devant un bureau de la DDE locale, dont le gardien devient rapidement notre gardien privé car il surveille le cc pendant nos absences !

Et c’est parti pour 5 jours de plaisir à travers cette ville extraordinaire, superbe, exotique ô combien pour des Européens. Il est impossible d’énumérer tous les endroits que nous avons vus et visités : les photos parlent d’elles-même.

Nous avons été charmés par le contact avec les Turcs, toujours gais et rigolards, curieux, bavards, industrieux, aimables même s’il faut savoir éloigner les rabatteurs qui vous invitent à jeter un œil sur leurs magasins ou leurs restos. Mais ces rabatteurs restent toujours affables, sans aucune agressivité et si vous déclinez leur invitation, ils vous saluent toujours d’un « bonne journée ».

Nous avons la chance d’être en dehors de la saison touristique, ce qui facilite peut-être les contacts avec les gens. Et nous avons aussi la chance d’être en famille : partout les gens s’extasient sur les enfants, particulièrement Alice qui les enchantent avec ses cheveux longs et ses yeux bleus ! Que ce soit le boulanger, le vendeur de jus de grenade, le gardien d’une mosquée qui nous explique l’histoire du lieu, un quidam dans un café ou la propriétaire de la laundry, tous lui caressent les cheveux ou la prennent par les épaules. Dans une moindre mesure, Tanguy bénéficie du même traitement !
Nous sommes touchés par la gentillesse des gens, qui se manifeste à tout bout de champ, à tel point qu’il est difficile de sortir le plan de la ville et de le regarder à un coin de rue sans voir arriver quelqu’un qui nous demande où nous voulons aller et nous indique le chemin.
Dans un café, un monsieur d’un certain âge nous demande nos prénoms qu’il écrit en calligraphie arabe sur une belle page qu’il nous offre ensuite avec de grands sourires.
Le boulanger veille à ce que son commis nous compte moins que le prix…enfin tous les jours nous voyons des exemples de la gentillesse turque dont les garçons de café parisiens pourraient s’inspirer car même si on s’installe dans une salle de resto pour simplement boire un café, ils réagissent avec la même amabilité que si on dépensait une fortune pour un repas…

Que dire de plus, sinon que nous sommes tous les 5 enthousiasmés par Istanbul …..Que ceux qui connaissent y reviennent, n’est-ce pas Moira ? Et que ceux qui n’y sont jamais venus se dépêchent d’y aller !!


Pour écouter l’appel du Muezzin, cliquez sur play (le petit triangle)

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