Istanbul II le retour
Le jour du 22 janvier 2008 par PhilippeAprès une halte technique WC, Eau, Electricité, Battle for Wesnoth dans notre camping, nous retournons à Istambul le samedi afin d’accueillir parmi nous Sébastien, le neveu de Stéphanie et parrain d’Alice qui a décidé de nous rejoindre pour passer quelques temps avec nous et profiter du confort et de l’espace du CC.
Sebastien
Après des retrouvailles émues, car nous ne nous étions pas vu depuis deux ans, nous rejoignons notre parking de Sultanhamet et notre gardien de la DDE locale, ravi de nous voir revenir. Nous sommes d’ailleurs très surpris de le retrouver à une heure aussi tardive (il est 23h30), puis de le croiser le lendemain. Nous finirons par en discuter avec lui et apprendrons qu’il n’a qu’un seul jour de congé par semaine (et s’en trouve très bien d’ailleurs, je comprends à ses gestes que voir sa femme une fois la semaine lui suffit amplement).
L’heure est tardive mais nous décidons d’aller faire un dernier tour dans notre café préféré, au Marmara, où les murs sont couverts de tapis et le tabac du narghilé délicieusement parfumé à la pomme ( y’a aussi aut’ chose, ce s’rait pas d’la betterave des fois ?). Sébastien apprécie le lieu, bien que les tapis, il connaisse, passant une bonne partie de l’année en Afghanistan dans l’armée anglaise.
Le dimanche est un jour curieux à Istanbul. Notre quartier de Sultanhamet est pris d’assaut par la population qui vient se promener en famille alors que le quartier du Grand Bazaar est complètement vide, à faire peur. Nous retrouvons la foule près du pont Galata, et après un petit Börek, sautons dans un bus qui longe la rive de la Corne d’Or en direction de Pierre Loti, café célébrissime d’Istanbul ayant donné son nom à tout un quartier sur une des hauteurs de la ville. L’endroit est propice aux photos, le café, refuge privilégié de l’écrivain, est très fréquenté par les Stambouliotes qui profitent de l’endroit avant de se rendre dans le cimetière qui couvre la colline ou le sanctuaire plus bas. Notre amie Moira nous avait conseillé d’aller dans cette partie de la ville, nous nous promettons d’y revenir. Peut être avec elle ?
Le quartier des marchés, vide…
Alice donnant à manger aux oiseaux et les pêcheurs en grand nombre sur le pont. Il y en a un tous les mètres, et il ont tous au moins 5 hameçons sur leurs lignes. On imagine que les restaurants juste en dessous ont du poissons bien frais !
Dans un snack local
Du café Pierre Loti
Le cimetière que domine le café
Le lundi, dernier jour, est l’occasion de retourner dans le Grand Bazaar pour quelques dernières emplettes, saluons les commerçants qui nous reconnaissent et emportons quelques trésors arrachés à force d’âpres négociations. Je dois dire que ces instants à discuter, ainsi que la gentillesse et le charme des stambouliotes, resteront un des moments inoubliables de notre aventure.
Un bon stock de photos du grand bazar :
Un serveur de thé comme on en voit passer partout, même dans les rues !
Le phénomène puissance 10 dans un tunnel sous la route
Et puis les dernières photos en vrac :
Le camping-car coincé entre des dizaines de voitures
Mehmet, notre voisin de parking
Il est temps de quitter le pays. Nous retournons au camp de base pour refaire les pleins et le lendemain, après avoir traversé la partie européenne de la Turquie, paysage assez morne dénudé et bétonné, nous franchissons notre dernière douane avec un pincement au cœur.