La commune libre de Christiania
Le 1 juillet 2007 par Tanguy
Ce matin nous nous sommes éveillés, avons pris un excellent p’tit dej’ chez Bertrand et Louise et avons pris les vélos vers une ancienne rue mal famée : Nyhan, une rue traversée par un canal où nous avons pris le bateau (longue phrase !) pour naviguer à travers différents quartiers de la ville. Nous avons vu la statue de la Petite Sirène, le Diamant Noir (imposant polygone abritant la bibliothèque royale), le quartier de Holmen et le quartier Christianshavn.
Nyhavn
Le Diamant noir
Rouler à vélo en très fatigant dans Copenhague car il y a de la circulation cycliste partout, des feux tricolores pour les vélos et des voies cyclables dans tous les sens !
Fondée en 1971 par une centaine de sans abris : hippies, drogués,… qui voulaient vivre une vie plus libre et se sont installés dans un ancien camp militaire désaffecté. Tout ce petit monde a vaillamment résisté à l’Etat danois qui a finalement accepté la presque indépendance de Christiania comme « expérience sociale ».
Nous sommes entrés dans Christiania à vélo et j’ai vu que beaucoup de Christianites avaient des bouteilles à la main. J’ai été surpris par le nombre de chiens dans les rues. Nous avons traversé le quartier et avons vu pleins de petites maisons charmantes très colorées, avec beaucoup de décorations. Nous avons traversé Pusher Street la rue principale de Christiania qui était dans le passé le repaire des dealers. Nous n’avons pas pris de photo car bien que les touristes soient les bienvenus, il est mal vu de prendre des photos. Maman a dit que cette rue là était « dégueulasse … ». Je décline toute responsabilité sur les âneries que peuvent dire mes parents. Je voudrais faire mes études à Christiania.
Papa précise que lui il a adoré.
Cyclisme à Copenhague
Le 2 juillet 2007 par Philippe
Aujourd’hui rebelote, armé de notre meilleur moral nous reprenons nos vélos pour repartir à l’assaut de la capitale danoise.Le parcours se déroule mieux car nous avons enfin compris les codes du cyclisme: on se gare à droite pour tourner à gauche dans un carrefour, après bien sûr avoir levé la main droite pour signaler l’arrêt. Bref tout se déroule merveilleusement, nous croisons des flots de yuppies en costard chevauchant dignement de magnifiques vélos noirs.
Je ne peux m’empêcher de penser à nos métropoles engorgées de voitures qui roulent au même moment au ralenti. Quelle belle invention que la piste cyclable.
Après avoir observé la relève de la garde au palais Amalienborg , nous nous enfonçons dans le quartier latin à la recherche d’un petit restau que Stéphanie a repéré dans son guide. Au fond d’une cour nous nous retrouvons attablés devant 5 délicieuses galettes bretonnes que nous prépare le patron avec un accent parigot. Il faut toutefois noter qu’elles sont loin de valoir les crêpes de La Bigouden, rue saint Nicolas à Saumur, les meilleures du monde, surtout la crêpe au pralou, merveille du monde occidental.
Nous avons sacrifié le smorrebrod, sorte d‘assortiment de harengs ou de crevettes sur pain noir, typique du pays, et le moral des jeunes troupes est remonté en flèche, ce qui, il faut l’avouer, était bien le but.
Quelques emplettes dans les rues piétonnes plus tard, nous reprenons nos vélos sous une pluie torrentielle que semblent ignorer superbement les autres cyclistes qui en tee-shirt, qui en veston d’été..
Dans une nuée encore plus épaisse, le Camping Car apparaît, il encore plus beau que d’habitude.
Drakkars…
Le 3 juillet 2007 par Jean-Baptiste
Ce mardi 3 Juillet, nous nous sommes levés plutôt tard. En effet la pluie qui sévit déjà depuis Copenhague continue de nous tremper (et c’est loin d’être terminé !), ce qui fait un peu retomber le moral. Dire que quand nous avons quitté le Danemark pour l’Islande, il faisait une chaleur torride !!! Nous profitons donc des moment où il pleut un peu moins pour sortir de notre camping-car et voir du pays. À midi donc, on mange un petit truc dans un snack et on s’engouffre dans le musée sur les bateaux viking (dont, apparemment, il ne faut pas dire “drakkar”, mais bon on fait avec les mots qu’on a, hein).
Assez bien, ce musée, puisqu’il expose les découvertes sous-marines faites dans le coin, de 5 navires nordiques, dont 2 de guerre. On commence la visite par les ateliers où quelques personnes reconstruisent ces anciens bateaux, puis on rentre dans le musée lui-même, qui expose les 5 navires en question, reconstitués avec les planches retrouvées dans les fonds sous-marins (d’après un film en français qui illustre bien la situation). Quelques panneaux aussi à propos des Vikings.
Et là, une surprise intéressante : en fait les vikings était bien plus situés dans le Danemark et la Suède qu’en Norvège. D’ailleurs ceux qui sont venus en Normandie étaient Danois. De plus on ne les trouve que dans le sud des pays nordiques, plutôt logique me direz-vous…
Il y avait aussi une pièce à priori pour les enfants, mais où nous avons trouvé des vêtements de l’époque avec lesquels nous nous sommes autorisés une petite photo (sans philippe qui n’a rien trouvé à sa taille )
Pour résumer, un petit musée très sympa, avec une multitude de choses intéressantes.
Le chateau de Fredensborg
Le 4 juillet 2007 par Jean-Baptiste
Voici quelques photos d’un château dont nous avons visité les jardins
La frontera
Le 5 juillet 2007 par Philippe
Avec l’arrivée du mauvais temps sont arrivés les premiers problèmes techniques
Hier plomberie, la cassette des toilettes nous a lachés, ce qui m’a un peu désemparé car il faut bien le dire, il s’agit d’un compagnon de route bien utile. Heureusement plus de peur que de mal, avec un peu d’astuce et de détails beaucoup trop sales pour être exprimés sur ce site de haute tenue, la dite cassette continue le voyage avec nous.
Aujourd’hui, épisode électricité puisque le convertisseur 600 W qui nous permet de recharger les ordinateurs a rendu l’âme. La recherche de son remplaçant s’est faite facilement mais l’intallation a pris la matinée car tout ce petit monde est logé dans l’endroit le plus innaccessible du Camping Car et qu’il faut donc tout déménager pour intervenir.
Ces deux épisodes me renforcent dans l’idée que nous avons fait le bon choix en commençant notre périple par des pays “faciles” qui nous permettent d’avoir le temps de nous agguerrir et d’éviter certaines erreurs. Je crois que dans tous les cas notre meilleure arme face aux désagréments à venir sera de calquer nos réactions sur la zenitude de Stéphanie qui décidement m’épate chaque jour davantage.
Nous passons le bac pour la Suède dans un déluge sorti tout droit d’un épisode de Blueberry ( ceux qui sont fans sauront à quoi je fais allusion, quant aux autres je ne peux que leur conseiller Girod et Charlier ces maîtres de la BD), d’où le titre un peu abscon je dois bien le reconnaitre.
Difficile d’avoir une première impression de la Suéde dans ces conditions épouvantables si ce n’est que Stéphanie( toujours elle, on va finir par croire que je n’ai d’yeux que pour elle) remarque que le suédois a des intonations beaucoup plus chantantes que le danois et qu’ils parlent tous comme le cuisinier du Muppet’s show.
Après un après midi calfeutré mais studieux, au chaud dans le CC, je l’amarre sur une place de village pour la nuit.
Village Viking
Le 7 juillet 2007 par Tanguy
Les éoliennes au Danemark
Le 7 juillet 2007 par Philippe
-le rotor, composé de plusieurs pales (en général 3) et du nez de l’éolienne. Le rotor est entraîné par l’énergie du vent et peut être couplé directement ou indirectement à une pompe (cas des éoliennes de pompage) ou plus généralement à un générateur électrique. Le rotor est relié à la nacelle par le moyeu.
-la nacelle montée au sommet du mât et abritant les composants mécaniques et pneumatiques et certains composants électriques et électroniques nécessaires au fonctionnement de la machine0. dans le cas des éoliennes produisant de l’électricité, un poste de livraison situé à proximité du parc éolien permet de relier ce parc au réseau électrique pour y injecter l’intégralité de l’énergie produite.
Le mot « éolienne » vient du grec Αἴολος (Éole), le dieu des vents. Le terme signifie également « rapide », « vif » ou « inconstant ».
Depuis l’Antiquité, les moulins à vent convertissent l’énergie éolienne en énergie mécanique (généralement utilisé pour moudre du grain). De nos jours, on trouve encore des éoliennes couplées à des pompes à eau, généralement utilisées pour irriguer des zones sèches, assécher des zones humides, ou abreuver le bétail. En 1888, Charles F. Brush construit une petite éolienne pour alimenter sa maison en électricité, avec un stockage par batteries.
Il faudra attendre les années 1970 pour que le Danemark entreprenne le développement d’éoliennes avec la société Vestas, actuellement leader mondial
Depuis l’Antiquité, les moulins à vent convertissent l’énergie éolienne en énergie mécanique (généralement utilisé pour moudre du grain). De nos jours, on trouve encore des éoliennes couplées à des pompes à eau, généralement utilisées pour irriguer des zones sèches, assécher des zones humides, ou abreuver le bétail. En 1888, Charles F. Brush construit une petite éolienne pour alimenter sa maison en électricité, avec un stockage par batteries.
Il faudra attendre les années 1970 pour que le Danemark entreprenne le développement d’éoliennes avec la société Vestas, actuellement leader mondial.
Malgré la faible force du vent à cet endroit, elles produisent une énergie significative 97 % du temps. À condition qu’elles soient implantées assez loin de la côte, les éoliennes en pleine mer (offshore) entraînent moins d’impact sur le paysage. L’installation d’éoliennes en mer est beaucoup plus coûteuse qu’à terre : les mâts doivent être étudiés pour résister à la force des vagues et du courant, la protection contre la corrosion (particulièrement importante du fait des embruns) doit être renforcée, l’implantation en mer nécessite des engins spécialisés, le raccordement électrique implique des câbles sous-marins coûteux et fragiles, et la moindre opération de maintenance peut nécessiter de gros moyens. En revanche, une éolienne offshore peut fournir jusqu’à 5 MégaWatt (à comparer aux éoliennes terrestres limitées à 3 MW dans des sites bien ventés). Dans les zones où la mer est peu profonde (par exemple au Danemark), il est assez simple de les installer, et elles ont un bon rendement. L’ensemble des éoliennes (en pleine mer ou terrestres) du Danemark produit, début 2006, 23 % de l’électricité nécessaire au pays. Ce pays est un leader et précurseur dans la construction et l’utilisation de l’énergie éolienne, avec un projet lancé dans les années 1970 pour produire la moitié de l’énergie du pays de cette manière. Alors que les États-Unis ont perdu tout intérêt dans les éoliennes lors de la chute des cours du baril après la crise des années 1970, le Danemark a poursuivi ses efforts, et est finalement devenu le premier exportateur mondial de grandes turbines, qui produisent entre 0,66 et 3 MW chacune.Le parc éolien de Vindeby, le premier parc éolien en mer au monde, a été construit en 1991 par le fabricant danois Bonus (devenu Siemens Windpower). Le parc de Nysted, un des projets les plus récents, est aujourd’hui le plus puissant parc éolien offshore avec 72 éoliennes et une puissance maximale de 165,6 MW. Voir aussi le projet de Parc éolien de Belwind en mer du Nord et celui de Horns Rev.Aujourd’hui de grand parcs offshore sont en construction au large de l’Angleterre voir le projet London Array dans la baie de la Tamise, ainsi qu’en Écosse pour une puissance d’environ 4 000 MW au total.La France ne possède pas de parcs offshore. Même si quelques sociétés ont des projets en cours, le blocage semble être politique.
En environnement urbain, où il est difficile d’obtenir de puissants flux d’air, de plus petits équipements peuvent être utilisés pour faire tourner des systèmes basse tension. Des éoliennes sur un toît fonctionnant dans un système d’énergie distribuée permettent d’alléger les problèmes d’acheminement de l’énergie et de pallier les pannes de courant. De petites installations telles que des routeurs wi-fi peuvent être alimentées par une éolienne qui recharge une petite batterie. En ville, on pourra envisager l’implantation d’éoliennes à axe vertical ou hélicoïdales, qui ont un rendement inférieur mais qui produisent de l’électricité même par vent faible.Il est aussi possible d’installer des éoliennes sur le toit des tours comme à la défense.
Inconvénients
Les éoliennes peuvent avoir un impact sur les oiseaux (collision, dégradation de l’habitat…). Aussi, Birdlife International a fait un certain nombre de recommandations au Conseil de l’Europe à ce sujet : les réserves naturelles, les routes migratoires importantes (cols), etc. sont des lieux à éviter pour la sauvegarde des oiseaux.
Même si les éoliennes de dernière génération sont relativement silencieuses, une étude de l’impact sonore sur les habitations est effectuée avant l’implantation des parcs éoliens. En fonction du résultat, cette implantation peut être modifiée afin de respecter la réglementation (émergence maximale de 5 dB(A) le jour et 3 dB(A) la nuit). La distance entre les éoliennes et les habitations est généralement de 300 m. À environ 500 m, elles sont inaudibles ou très peu audibles et leur bruit est généralement couvert par le bruit du vent.
Les riverains craignent généralement une dégradation de l’aspect visuel des sites concernés, ainsi qu’un impact sur l’écosystème par le bruit des éoliennes et les interférences électromagnétiques induites par leurs générateurs.
Ces craintes recouvrent plus prosaïquement une inquiétude quant à la dépréciation du foncier et de l’immobilier à proximité des parcs éoliens ; cependant, certaines études montrent que l’éolien n’a que peu d’influence sur les cours de l’immobilier.
La réception des ondes hertziennes peut être perturbée, ce qui provoque une image bruitée sur les récepteurs de télévision analogique. Dans ce cas, il est fréquent que la société implantant les éoliennes finance la construction d’un nouvel émetteur numérique de télévision.
Des flashes très puissants sont émis toutes les cinq secondes en haut des mâts d’éoliennes à la demande de l’aviation civile. Ces flashes perturbent la quiétude nocturne de la campagne et sont une pollution lumineuse supplémentaire.
Les éoliennes peuvent constituer pour la migration des oiseaux un obstacle mortel. En effet, les pales en rotation sont difficilement visibles par mauvais temps ou la nuit. Les oiseaux peuvent alors entrer en collision avec celles-ci. Plus le parc éolien est dense, plus ce risque est grand. Des feux sur les pales peuvent réduire ce danger. Cependant, aucune étude sérieuse ne semble actuellement avoir démontré la réalité du danger pour les oiseaux. La LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) se montre favorable au développement de parcs éoliens si ceux-ci sont construits en suivant ses recommandations.
Avantages
Selon Hubert Reeves, « chaque éolienne est garante d’un peu moins de gaz carbonique dans l’atmosphère ou d’un peu moins de déchets nucléaires à gérer par les générations à venir ».L’énergie éolienne est une énergie renouvelable idéale selon Ressources naturelles Canada parce que : Il s’agit d’une forme d’énergie indéfiniment durable et propre. Elle ne nécessite aucun carburant. Elle ne crée pas de gaz à effet de serre. Chaque mégawatt-heure d’électricité produit par l’énergie éolienne aide à réduire de 0,8 à 0,9 tonne les émissions de CO2 rejetées chaque année par la production d’électricité d’origine thermique. Elle ne produit pas de déchets toxiques ou radioactifs car elle est entièrement en métal et plastique; Lorsque de grands parcs d’éoliennes sont installés sur des terres agricoles, seulement 2 % du sol environ est requis pour les éoliennes. La surface restante est disponible pour l’exploitation agricole, l’élevage et d’autres utilisations. les propriétaires fonciers reçoivent souvent un paiement pour l’utilisation de leur terrain, ce qui augmente leur revenu ainsi que la valeur du terrain. (Les loyers sont autour de 1500 à 2000 € par MW). La propriété des aérogénérateurs par des particuliers et la communauté permet aux gens de participer directement à la conservation de notre environnement ; Selon EDF, l’énergie éolienne se révèle une excellente ressource d’appoint d’autres énergies, notamment durant les pics de consommation, en hiver par exemple. Les éoliennes permettent au travers de la taxe professionnelle de participer au développement local avec une contribution annuelle de l’ordre de 10 000€ par MW (ce chiffre peut varier en fonction des communautés de communes concernées). Certaines communes rurales peuvent ainsi revivre et assurer des travaux pour lesquels elles s’endettaient jusque là. Enfin une éolienne est en grande partie recyclable car construite en acier. Après son temps de fonctionnement (environ 20 ans) elle est entièrement démontable, on peut même si besoin retirer la fondation en béton. Elle n’aura laissé aucun produit contaminant autour d’elle et pourra être très facilement remplacée.
source : wikipédia
Journée de flemme…
Le 8 juillet 2007 par Stéphanie
Ce matin, un dimanche…la bouteille de gaz nous a lâchés. Normal c’était un dimanche..
On s’est donc mis en quête d’une nouvelle bouteille et on nous a indiqué un homme qui pourrait nous dépanner. En fait, il a tout simplement rempli notre bouteille avec du gaz, ce qui est interdit en France mais permis ici en Suède. C’est très pratique pour nous, touristes et surtout beaucoup moins cher qu’acheter une nouvelle bouteille : 150 couronnes, soit 15 euros ! (pratiques, les couronnes, pour convertir les prix en euros, n’est ce pas?).
Nous allons à Karlskrona, jolie ville du XVIIème siècle que nous comptons visiter. Nous n’en verrons cependant pas grand-chose car tout le monde est pris d’une flemmite aigûe et nous restons sur la Grand-place à bouquiner ou traîner au lit…
Un peu plus tard, nous prenons une petite route à travers bois pour se garer dans la forêt et y passer la nuit.
L’île d’Ölland
Le 9 juillet 2007 par Stéphanie
Nous consacrons la matinée à l’Anglais et aux devoirs d’Alice, comme nous essayons de le faire le plus régulièrement possible.
Nous avançons ensuite vers Kalmar où nous traversons un bras de la Baltique pour atteindre l’île d’Olland qu’Alice avait envie de voir, étant donné qu’elle est citée dans le “Merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède” que les enfants ont lu récemment. C’était un excellent choix car on a pu faire des balades et surtout ils ont passé quelques heures à jouer dans la lande plus ou moins inondée. On a dormi au fond d’un chemin, à l’abri des regards.
Galère
Le 11 juillet 2007 par Philippe
Le soleil luit sur la surface immaculée du lac et nous nous réveillons pour profiter du spectacle. L’endroit est de mon point de vue l’un des plus beaux que nous ayons trouvés pour stationner la nuit. Le spectacle est si magique qu’il me donne envie de faire le tour du lac, qui ne me semble pas si grand, en courant. J’aperçois quelques barques amarrées au loin et j’en déduis la présence de chemins tout autour du lac.Je pars donc plein de confiance et je réalise les trois quart du parcours tel que prévu, en suivant le rivage puis en m‘enfonçant dans la forêt, que c’est formidable d’avoir un bon sens de l’orientation…
Au bout d’une heure, je me rends compte que la forêt a pris largement le dessus sur le rivage; elle est dense, assez vallonnée et surtout extrêmement peu habitée, le genre forêt suédoise finalement. Comme j’ai horreur de faire demi tour ( les copains du vélo pourront témoigner) et que la route sur laquelle je suis a quand même l’air de mener quelque part, je décide de continuer en espérant trouver un croisement plus loin. Un heure et demie plus tard, moral en berne et mollets brûlants, j’arrive au croisement tant espéré et O joie, une ferme fait l’angle. J’en profite pour demander ma route à l’autochtone qui me l’indique et m’annonce que je suis à peine à 1 mille du village. Inespéré… Je repars en petite foulée, histoire de rentrer avec une bonne figure au CC. Au bout de vingt minutes supplémentaires, j’en arrive à me demander si les milles suédois sont les mêmes que les anglais et le moral est à nouveau en chute libre. Une fermette se niche dans un vallon, j’investis les lieux, apprends qu’il y a en fait 11 km à se taper pour rentrer, me jette aux pieds des habitants hilares qui me raccompagnent d’un coup de bagnole.
Dorénavant, je me jure bien d’emporter le GPS dont j’ai d’ailleurs fait l’acquisition pour éviter ce genre de mésaventures même pour faire le tour d’une mare.
L’après midi est dévolu à la connexion internet, la fin d’après midi à la lessive. Nous avons testé en Islande l’auberge de jeunesse ( super et pas cher), au Danemark le lavomatic ( super, pas cher et ultra rapide) nous testons aujourd’hui la laverie de camping suédoise. Le titre de l’article se justifie pleinement dans l’épreuve que nous traversons et qui nous laisse anéantis, 7 heures plus tard avec nos vêtements encore humides. Nous nous échappons vers le centre ville pour dormir sur un parking minable, l’heure n’est plus à la poésie et tant pis pour les lacs et leurs surfaces immaculées.